Valence Jardin de la Cathédrale Saint-Apollinaire

Jardin de la Cathédrale Saint-Apollinaire

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Conception, construction d'un escalier monumental aux abords de la cathédrale Saint-Apollinaire, permettant la liaison entre la basse-ville et le centre historique de Valence. Aménagement d'un espace paysager en une trame régulière avec des carrés de simples odorifères, et un mélange de plantes peu gourmandes en eau.

Information(s)

Maîtrise d’ouvrage :
Ville de Valence
Maîtrise d’oeuvre :
AAGROUP
Architecte
reGénération
Paysage
ICS
Structure
Cobalt
Lumière
B.E.A.U.R.
VRD
Écobis
Économie

Le projet situé sous la cathédrale romane Saint-Apollinaire, datant de la seconde moitié du XIIe siècle, permettra d’assurer la liaison entre la partie haute et la partie basse de Valence.

S’ancrer dans l’intemporel 

Déjà envisagée au XIXe siècle par l’architecte Bailly, la création d’un escalier monumental au pied du parvis de la cathédrale Saint-Apollinaire rejoint le projet de liaison entre la basse-ville et le centre historique. Retrouver les matériaux locaux et les savoir-faire issus de cette période font partie des objectifs de Philippe Canivet et de Matthieu Sabatier, ancrant ainsi le projet dans l’intemporel. 

> Cela se traduit pour les marches d’escaliers et les couvertines, par le recours à une roche calcaire très blanche reprenant les caractéristiques de la pierre locale de Crussol qui n’est plus exploitée aujourd’hui. 

 > La composition des jardins en collaboration avec reGéneration s’inspire des toiles du célèbre “peintre des ruines” du XVIIIe siècle Hubert Robert dont de nombreuses œuvres se trouvent à deux pas du site au Musée d’Art et d’Architecture de Valence, bien connu de Philippe & Matthieu. La conception se base sur cette combinaison entre éléments d’architecture (balustrades, alcôves) et éléments paysagers que l’on retrouve dans les tableaux ou esquisses du peintre. 

Une forte déclivité  

Avec une déclivité de 15 m, la conception de l’escalier monumental ne peut se faire sans des études géotechniques, révélant de larges couches de remblais peu compactes pour des fondations conformes aux normes. La proposition consiste en l’implantation de micropieux et la création de parois clouées, assurant le soutènement du parvis et l’ancrage de l’ouvrage ; et des dévoiements des réseaux urbains tels que les eaux pluviales, les eaux usées, les courants faibles… 

Travailler “aussi” le patrimoine végétal 

Le choix a été fait de travailler le jardin en une trame régulière avec des carrés de simples (autrefois cultivés pour leurs plantes comestibles ou médicinales) odorifères, et un mélange de plantes peu gourmandes en eau dont les couleurs intenses des feuillages et des fleurs (allant du violet, au blanc ou encore au doré) renvoient aux couleurs liturgiques et marqueront les saisons. Une véritable invitation aux sens. Les eaux de ruissellement du jardin seront infiltrées dans les parterres, profitant à la végétation en place. 

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