🏆[LAURÉAT] Le projet de la future chaufferie biomasse du sud-ouest lyonnais, à Saint-Genis-Laval (69), a été remporté par notre agence de Lille.
Ce nouveau réseau couvrira 14 500 logements, 38 kilomètres de réseau, environ 140 GWhs par année de chaleur livrée, faisant de ce projet l’un des plus grands réseaux de chaleur de France.
□ Un enjeu majeur d’intégration paysagère
Le site de plus de 2376 m² SDP de la #chaufferie se situe à proximité de plusieurs équipements publics, dans une zone résidentielle bordée de maisons individuelles et de petits immeubles. Les contraintes industrielles (hauteur des bâtiments, accès camions…) ont été au centre de la réflexion des architectes quant à la bonne intégration de l’édifice.
> Diversifier les volumes
Une des réponses apportées par l’équipe de Patrice Buisine et Lily D. a été de décomposer les bâtiments en deux écritures, avec du côté nord, une fragmentation des façades, permettant une dématérialisation du volume imposant de l’édifice. Et du côté sud, une typologie de type habitat visant une meilleure intégration avec les maisons voisines grâce à des façades composées de bardages métalliques, de bois et de balcons végétalisés.
> Faire d’un site industriel un projet paysager
Localisée au sein d’une forêt urbaine très minérale, l’idée de créer un îlot de fraîcheur à des fins d’améliorations de la qualité de l’air et de la qualité de vie des résidents avoisinants s’est vite imposée. Dissimulant la structure, la végétalisation du lieu créera un environnement plus agréable pour les habitants. Les fonctions techniques telles que le déchargement des véhicules seront ainsi invisibles depuis l’espace public.
□ Des matériaux bas carbone et biosourcés
Les façades de la chaufferie sont constituées de béton bas carbone.
Côté nord, celles-ci sont matricées, créant une alternance de carrés blancs et verts végétalisés. La #végétalisation des façades est faite de plantes saxicoles, des mousses et des lichens ; la technique est simple et consiste à encourager la croissance de ces organismes sur la surface du béton en l’ensemençant d’une « peinture de mousses végétales ». Au-delà des raisons purement esthétiques, ce traitement de façade est un choix environnemental qui fournit des avantages écologiques tels que la réduction de la chaleur, l’absorption de CO2 ainsi que le support de biodiversité.
🔎 La #biomasse, une source d’énergie d’avenir ?
À l’horizon 2050, la part de l’énergie issue de la biomasse pourrait ainsi atteindre 40 %.
Source d’énergie #renouvelable, la biomasse provient de matières organiques, telles que les résidus forestiers, les déchets agricoles ou les déchets alimentaires. Son utilisation réduit les émissions de gaz à effet de serre car la biomasse ne libère que le carbone qu’elle a absorbé pendant sa croissance.