Le site retenu pour cette opération n’est pas vierge. Chargé d’histoire, autant dans son usage que dans ses murs, comme l’est d’ailleurs l’ensemble de l’hôpital, il nous appartient d’y inscrire un programme dense.
Moderne dans son organisation et dans la nature des relations qu’il va induire entre patients et soignants, nous le souhaitons en harmonie avec une architecture traditionnelle forte.
Le projet va être l’occasion de débarrasser les éléments architecturaux remarquables de constructions parasitaires, construites au fil du temps. Les bâtiments conservés, mise en valeur, vont devenir un écrin dans lequel le projet va s’insérer en douceur malgré son importance.
L’espace psychiatrique, en tant que lieu de représentation des pathologies mentales, est à proscrire. On y préférera toujours un lieu ouvert, relié au monde, à la cité, à la vie, dans sa représentation, dans sa pratique, dans sa logique.
La place et la rue qui structurent le projet, sont à la fois des symboles de l’existence d’une alternative à l’hospitalisation, et des tremplins pour aller vers l’extérieur.